S'expatrier aux États-Unis

Les États-Unis ont toujours fait rêver tant pour étudier et se perfectionner dans la langue dans des villes immenses ou des paysages incroyables semblant sortis tout droit des studios d’Hollywood, que pour trépigner professionnellement aux alentours de Time Square dans une faune salariée particulière qui cumule les emplois pour faire face à la cherté de la vie !

À part la gagner à la loterie, ou épouser un ressortissant américain sous haut contrôle de l’administration, la green card ne s’obtient pas facilement. Très peu d’élus malgré les nombreuses démarches entreprises. Pour travailler dans le cadre des sociétés internationales, l’expatriation des Français est facilitée par leur contrat de travail et l’obtention de visas adaptés qui sont renouvelables assez souvent. Pas de faux pas ici.

L’arrivée dans tout aéroport américain se fait sous haute surveillance et les contrôles sont fréquents dans tous les établissements et dans la rue pour débusquer le travailleur illicite. La fraude est gravement punie, ne vous amusez donc pas trop, malgré les combines qui s’échangent sous le manteau, à vous expatrier en vue d’une résidence ou d’un travail plus ou moins frauduleux sous peine de subir une expulsion manu militari suivie d’une interdiction de pénétrer sur le territoire de nombreuses années.

Si vous n’avez pas la carte verte, vous devez donc rentrer aux States muni d’un visa qui colle parfaitement à votre situation. Si vous perdez l’emploi qui vous sert de sésame sur le sol américain, vous avez 15 jours pour quitter le pays ! Pour investir et envisager ainsi la probabilité d’obtenir la résidence, vous devez détenir 500.000 dollars et l’envie de créer des emplois locaux. De nombreux étudiants français rêvent de se faire embaucher suite à leurs stages auprès des entreprises américaines. Cela arrive parfois. La majorité de la manne professionnelle française aux États-Unis est composée des nombreux diplomates et fonctionnaires en poste dans les principales villes américaines.

Pas de green card sans travail.

La politique d’immigration est très sévère et la plupart des démarches sont effectuées par d’onéreux cabinets d’avocats sans aboutir forcément. Une fois que vous avez décroché un emploi et un visa temporaire grâce à lui, sachez qu’impôts, assurances, sécurité sociale et de nombreuses taxes sont prélevés à la base sur votre fiche de paie et que le montant de ces cotisations est assez prohibitif. Se loger coûte assez cher notamment dans des villes comme New York où la plupart des étudiants optent pour la collocation faute de moyens suffisants. Malgré la crise et toutes ces difficultés d’expatriation, le pays attire les plus ambitieux, offrant des possibilités de se réaliser et de se dépasser malgré la quantité d’obstacles administratifs à franchir !

Le rêve américain a un prix, celui de la persévérance !